À l’occasion des 150 de la GRC, les employés de la Division O se souviennent de leur service : la gendarme Sarah Brophey

Cette séance de questions avec la gendarme Sarah Brophey (no 54075) s’inscrit dans le cadre du 150e anniversaire de la GRC. Elle nous raconte quelques‑unes de ses expériences en tant que policière de la GRC, y compris lorsqu’elle était membre de l’iconique Carrousel. La gendarme Brophey a terminé sa formation en 2006 (troupe 14) et est actuellement en service à Hamilton-Niagara, en Ontario.

Pourquoi ou comment avez-vous décidé que vous vouliez être une policière de la GRC?

Quand j’étais au secondaire, je voulais une carrière diversifiée où je pourrais travailler en équipe et être fière de ce que je fais, car j’ai un désir profond d’aider les gens. Les crimes majeurs ont piqué ma curiosité et je me suis inscrite à l’université où j’ai étudié la sociologie, la psychologie et l’anthropologie judiciaire. J’ai vraiment aimé toute la complexité des enquêtes et les défis pour les résoudre. Après l’université, j’ai tout de suite posé ma candidature à la GRC et j’ai eu la chance d’aller à Dépôt (l’École de la GRC).

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué de votre passage à l’École de la GRC (Dépôt)?

gend. Sarah Brophey

La fraternité dans ma troupe. Nous étions solidaires et j’ai eu du plaisir, tant en suant lors de nos entraînements difficiles qu’en riant dans nos temps d’arrêt. Parfois la fin de semaine, nous allions au cinéma en petit groupe et personne ne réussissait à regarder le film jusqu’à la fin, car nous tombions tous endormis tellement la semaine avait été épuisante. Nous sommes toujours en contact aujourd’hui. Salut, troupe 14! Toc, toc.

Parlez-nous un peu de votre parcours professionnel

Lorsque j’ai terminé ma formation, j’ai été affectée à North Vancouver, en C.‑B., où j’ai acquis de l’expérience dans les services généraux, dans le Groupe de la réduction de la criminalité et dans le travail d’enquête en scène de crime, puis je me suis jointe à l’Équipe intégrée d’enquête sur les homicides (EIEH) à temps partiel.

Je suis ensuite déménagée à Ottawa, en Ontario, et je suis devenue membre du Carrousel. Parmi mes expériences, je suis allée à la cérémonie du jubilé de diamant de la Reine au Royaume-Uni où ont joué The Tenors, j’ai participé au tournage de l’épisode « Thread the Needle » the Heartland en 2012 également, et j’ai voyagé en Allemagne, en Angleterre, et à Boston et au Wyoming aux États‑Unis.

À la fin de mon mandat au Carrousel, j’ai été transférée dans le Groupe des affaires spéciales O (spécialiste de la surveillance à temps plein) à Toronto, en Ontario.

Je me suis ensuite installée à Niagara-on-the-Lake, où j’ai été pilote de drone et opératrice de radar aux Opérations techniques, et j’ai participé au projet Shiprider en tant qu’agente des douanes américaine dans le cadre d’une désignation transfrontalière.

Je suis actuellement enquêteure intégrée sur les crimes graves et le crime organisé à Hamilton, en Ontario, et j’ai de l’expérience dans la coordination des dossiers et de la surveillance également.

Y a-t-il des membres ou des employés qui ont eu une influence positive sur votre carrière?

J’ai eu l’immense chance de pouvoir travailler avec des gens formidables qui sont toujours mes amis aujourd’hui. Ils ont été mes mentors, mes formateurs, mes sources d’inspiration, et ils ont eu une influence positive sur moi pendant toute ma carrière. Je peux appeler n’importe lequel d’entre eux et je sais qu’il sera là. 

Décrivez-nous le moment dont vous êtes le plus fière et celui qui a été le plus difficile ou le plus effrayant durant votre carrière.

Le moment dont j’ai été le plus fière dans ma carrière, c’est lorsque j’ai joué avec The Tenors pour le jubilé de diamant de Sa Majesté en tant qu’ambassadrice canadienne avec le Carrousel. Toute cette expérience avait quelque chose de magique qui nous faisait nous asseoir encore plus droits sur notre selle. Chaque fois que je regarde la vidéo de notre performance devant Sa Majesté, c’est comme si j’y étais encore, tous les souvenirs et la fierté reviennent. Je parlerai de ce moment toute ma vie.

Quelle est la période ou le type de travail (unité) qui vous avez le plus aimé durant votre carrière?

Les services généraux à North Vancouver et le Carrousel ont beaucoup marqué ma vie. 

Je me sentais vraiment chez moi à North Vancouver. Il y avait une belle fraternité dans mon équipe et nous prenions soin les uns des autres. Nous assurions la sécurité des autres pendant nos patrouilles. Nous avons pratiqué des sports ensemble, nous sommes allés en voyage ensemble, mais le plus important, c’est que nous étions une famille. 

J’étais très fière de faire partie du Carrousel. En plus du côté historique du Carrousel et du fait d’être une ambassadrice canadienne, c’était extraordinaire de voir les Canadiens et Canadiennes nous applaudir le long de rues. C’était une bouffée d’air frais après avoir travaillé aux services généraux. Ma première année de tournée a débuté en Allemagne. Les foules applaudissaient si fort que nous ne pouvons pas entendre la musique.

Avez-vous le sentiment que la culture du travail de policier a eu des répercussions négatives sur vous, directement ou indirectement?

Peu importe ce qui se passe, ou ce qui se passait, je sers toujours les Canadiens et Canadiennes avec professionnalisme et respect, car c’est la façon dont j’aimerais être traitée. 
Date de modification :